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ChroNique: Ce que le mucus fait au sexe et vice versa

ChroNique: Ce que le mucus fait au sexe et vice versa

Auteurice Romy Siegriest, 17 janvier 2019
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Type de publication

Chaque mois, Romy Siegrist vous propose une réflexion/discussion autour d’un thème sexo particulier. De la pluralité des expériences aux vécus singuliers, n’hésitez pas à échanger avec nous!

Bonne année 2019 à touTEs !
Vous l’avez peut-être vu, mais 2019 en miroir ça donne eros. Eh ouais. Ca promet !

 

En attendant, nous sommes en hiver, et l’hiver peut être rude pour «la libido»: moins de lumière et donc moins de production d’hormone mélanotrope (qui stimule aussi le désir sexuel), fatigue, déprime,… et risque de refroidissement. Surtout si vous avez unE ou des enfants en crèche. Plus généralement, chacunE va certainement être confrontéE à un rhume cette saison. Et le rhume, c’est chiant – à l’exception des quelques éternuements orgasmiques. Nez bouché, nez qui coule, ronflements, toussotement, glaire… Y a que notre voix qui peut éventuellement rester ou devenir «sexy»:

 

 

Pourtant, malgré ces désagréments, on peut continuer à avoir envie de sexe, et ce pour différentes raisons. Alors que socialement, on sait bien que les malades ou les personnes âgéEs ne baisent pas, bien sûr. Faudrait pas imposer ses handicaps (oui, dans notre société le vieillissement est un handicap – encore plus pour les femmes) à unE autre! Non mais!

Si le magazine NEON de décembre 2018/janvier 2019 nous apporte un témoignage intéressant sur le droit au sexe à l’hôpital, que fait-on du droit au sexe à domicile avec la crève? Comment peut-on faire pour satisfaire nos besoins? Pour prendre soin de nous? Car le sexe (enfin l’excitation sexuelle et éventuellement l’orgasme) a des effets anxiolytique et analgésique, comme le relatait ce post du compte tasjoui. En plus, il stimule la production d‘anticorps. Le sexe consenti, c’est donc bon pour la psyché, mais aussi pour le corps. Et en cas de rhume: ça débouche !

Voici donc comment: exciter unE ou des partenaires et la/le/les rassurer sur l’éventuelle transmission de microbes.

Primo: présenter son désir, et le susciter. Telle Monica.

 

 

Bon, ce passage présente aussi le vieil adage entre «suis-moi, je te fuis» et «fuis-moi, je te suis»: dynamique du désir, du manque et cette fameuse «zone grise» du consentement. Mais c’est une autre histoire et j’en reparlerai dans une autre ChroNique.

Admettons que vous et votre ou vos partenaires soyez tout à fait partantEs pour une partie de plaisirs – voire un tournoi complet malgré votre handicap.

Deuxio: comment limiter les risques? Eh bien merci à sexplanations pour cette vidéo de safe sex en cas de refroidissement!

 

 

A noter que ces précautions seront aussi utiles lors de l’effondrement socio-économique qui vient, avec la hausse des résistances aux antibios, la recrudescence des IST, la fonte du pergélisol, et tout le tralala. Autre tip: avec un peu de chance, votre ou vos partenaires ont érotisé le port du masque anti-grippe… #maskfetish

Et puis, au pire, si votre ou vos partenaires tombent aussi malades, et bien ce sera une raison de plus pour refaire du sexe ensemble et se soulager!

Quoiqu’il arrive, je vous souhaite simplement de bonnes séances de paluchage thérapeutique…

 

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