Le 8 mars est la journée internationale des droits des femmes. Officialisée en 1977, elle a été mise en place afin de visibiliser la lutte pour les droits des femmes et est l’occasion de faire un bilan sur la situation des droits des femmes.

Les inégalités sont en effet nombreuses dans nos sociétés. Cette journée peut être l’occasion de rappeler qu’en Suisse un homme tue une femme toutes les deux semaines par violences conjugales selon OFS, que les inégalités salariales se montent à 42,9% toujours selon l’OFS ou encore que le travail domestique est encore en grande partie assumé par les femmes. Cette journée est aussi l’occasion de visibiliser les nombreuses actions qui se mettent en place chaque année pour sensibiliser et ouvrir le débat sur l’égalité. L’année 2019 est d’ailleurs une année particulière puisqu’une grève se prépare pour le 14 juin 2019. Il est pour finir important de rappeler que les rapports de genre structurent la société et se situent ainsi partout. Des angles originaux montrant cette prégnance peuvent être trouvés sans pour autant faire perdre à cette journée sa substance.

En effet, le 8 mars fait malheureusement chaque année l’objet d’actions commerciales ou individuelles douteuses qui renforcent les stéréotypes au lieu de les remettre en question. Il ne s’agit en effet pas de célébrer « la femme » en offrant des fleurs ou en des chocolats, mais de permettre à chacune d’avoir les mêmes droits.

Quelques chiffres :

• En Suisse, un homme tue une femme toutes les deux semaines par violences conjugales
• Les femmes ne sont représentées qu’à hauteur de 32% au Conseil national et 15,2 % aux Conseils des Etats 
• La différence salariale entre les femmes et les hommes s’élèvent à 42,9% au détriment de celle-ci 
• Les femmes s’occupent encore à plus de 65% du travail domestique contre 28% pour les hommes