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RECHERCHE

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La recherche nourrit l’expertise et l’innovation de l’institut décadréE

Les études qui y sont menées et les outils qui y sont développés alimentent et actualisent les formations et les différentes actions de sensibilisation. Ainsi, décadréE, à la fois ancrée dans la réalité du terrain et attentive aux changements et aux tendances, enrichit ses compétences et ses ressources tout en proposant des prestations actuelles et de hautes qualités.
© Elizabeth M, décadréE
Les publicités – comme tout média – façonnent les représentations du monde. Nous en voyons plusieurs dizaines au cours d’une seule journée. Elles influencent nos visions du monde et peuvent avoir des conséquences fortes sur notre quotidien.

La jeune génération est particulièrement sensible à la répétition des stéréotypes et des normes de beauté en publicités ce qui peut provoquer des troubles psychologiques et un manque d’estime de soi. Elle souffre également face au manque de modèles diversifiés.

Entre 2019 et 2020, décadréE a mis en place une recherche-action sur les publicités sexistes dans l’espace public, avec les acteur-ices du domaine. La première étape de la recherche s’est déroulée entre novembre 2019 et mai 2020 et a permis d’effectuer un état des lieux pratique et théorique des publicités sexistes sur le territoire de la Ville de Genève. Elle était soutenue par le plan d’action « Objectif zéro sexisme dans ma ville » de la Ville de Genève.

Les médias participent à construire notre vision du monde et nos opinions. DécadréE s’engage pour accompagner la construction d’une presse plus égalitaire à travers différents projets de formations et de sensibilisation. Afin de s’outiller et d’innover, l’institut développe un programme de recherches et d’actions pour l’égalité dans les médias. Il se décline en trois pôles : le traitement médiatique des violences sexistes, les représentations et l’invisibilisation des femmes dans les médias et les thématiques LGBTIQ+.

Violences sexistes

En juillet 2018, l’institut lance un projet pilote sur le traitement médiatique des violences sexistes. Son objectif est de sensibiliser les médias et le grand public aux mythes qui entourent ces violences, mais aussi d’évaluer leur présence au sein même des contenus rédactionnels. Ces mythes constituent ce que l’on appelle « la culture du viol » car ils justifient et minimisent les violences sexistes et jouent un rôle essentiel dans la perpétuation du système inégalitaire dans lequel ils s’ancrent.

Rapport quantitatif violences sexistes 2019 ➞

En novembre 2018, il publie un manifeste signé par plus de 200 personnalités suisses, ce qui constitue une première étape pour visibiliser la thématique. Pour donner suite à ce manifeste, décadréE a rédigé 10 recommandations et a développé des outils à destination des journalistes entre 2018 et 2019, dont un fichier public de personnes-ressources expertes dans le domaine des violence.

Rapport quantitatif violences sexistes 2020 ➞

Synthèse (FR) 2020 ➞

Synthèse (IT) 2020 ➞

Synthèse (DE) 2020 ➞

Qu’en est-il des représentations des lectorats ? En 2021, décadréE propose un aperçu des idées reçues qu’ont les Romandes et les Romands des violences sexistes et lie les résultats avec les représentations des médias. Ce rapport qualitatif « De l’actu aux idées » sensibilise aux mythes qui entourent ces violences et évalue leur présence au sein même des contenus rédactionnels.

Rapport qualitatif violences sexistes 2021 ➞

En 2023, l’institut publie un nouveau rapport reprenant la méthodologie quantitative appliquée en 2020. Si les chiffres montrent une amélioration, de nombreuses problématiques persistent.

Rapport quantitatif violences sexistes 2023 ➞

Invisibilisation des femmes dans les médias

En mars 2020, l’institut décadréE mène une étude sur la représentation des politiciennes et des politiciens dans les médias à l’occasion des élections de la Ville de Genève. L’idée de départ : vérifier comment les chiffres du dernier monitorage mondial des médias de 2015 s’articulent, la mention des femmes dans les médias étant quantifiée à hauteur de 24%.

Rapport Genre et politique 2020 ➞

À travers une analyse combinée des champs lexicaux et des informations révélées dans les portraits des politiques genevois-es, décadréE note encore une forte différence dans le domaine de l’émotion et de la situation familiale. 70% des articles portant sur des femmes contiennent un vocabulaire de l’émotion pouvant aller de la description d’émotions vives, voire incontrôlées « coup de sang », « passionaria », à la description d’émotions liées à l’amour. Suite à ce constat, le programme média de l’institut se dote d’un volet sur les représentations genrées des politiques dans la presse intitulé « En route vers l’égalité ».

Le rapport 2023 «Genre et politique» décrypte le suivi médiatique des élections genevoises de 2023 analysant les représentations des candidates et des candidats. Dans cette étude, il constate que les journalistes et les médias se préoccupent à ne pas reproduire de sexisme. Celui-là se révèle pourtant à l’analyse. Si les écueils sont rarement volontaires, ils se manifestent souvent par la reproduction des représentations sociales attendues selon le genre. Plus d’un quart des articles analysés reproduisent des biais de manière problématique dont 71% concernent des portraits de femmes. Si les stéréotypes passent parfois inaperçus tant ils sont ancrés dans nos représentations, décadréE souligne l’importance de la sensibilisation et de la formation.

Rapport genre et politique 2023 ➞

Thématiques LGBTIQ+

Sous mandat de la Ville de Genève, décadréE a mené fin 2020 une recherche exploratoire pour établir un état des lieux des pratiques médiatiques sur les thématiques LGBTIQ+ en analysant plusieurs sources. A travers des entretiens pour récolter les expériences de personnes concernées ainsi que de journalistes et un recensement des articles de presse sur ces thématiques en 2020, décadréE a établi que les représentations des personnes LGBTIQ+ restaient stéréotypées, surtout les questions de transidentités. Le sujet de l’intersexuation est lui, fortement invisibilisé.

Recherche exploratoire 2020 ➞

De plus, lors d’une recherche menée entre septembre 2021 et janvier 2022, décadréE a examiné comment les journalistes traitent des thématiques LGBTIQ+ dans leur profession.

Recherche journalisme et thématiques LGBTIQ+ 2022 ➞

En 2023, décadréE publie sa troisième recherche sur le traitement médiatique des thématiques LGBTIQ+. Entre juillet 2021 et novembre 2022, 2’940 sujets médiatiques de 19 médias romands ont été analysés, pour une moyenne scolaire de 3 sur 6.

Recherche médias et thématiques LGBTIQ+ 2023 ➞

Synthèse de la recherche 2023 ➞

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