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Speed Meeting du Bénévolat

Le samedi 30 avril, Genève Bénévolat organise, en collaboration avec A nous de jouer et le GLAJ-GE, son prochain Speed Meeting du Bénévolat ! Cette édition 2022 est spécialement consacrée au bénévolat des jeunes de 16 à 30 ans.

Ce sera une opportunité unique pour les jeunes d’aller à la rencontre de plus de 50 associations, collectifs ou projets à la recherche de nouveaux bénévoles, et de rencontrer des jeunes déjà engagéexs. Le Lab’ de DécadréE sera présent pour partager avec vous.

Date: 30 avril de 16h à 20h
Lieu: Salle communale de Plainpalais

Le Speed Meeting est gratuit, ouvert à touxtes et sans inscription.

 

Plus d’infos sur Bénévolat Genève

 

Plainte contre une publicité sexiste

Plainte contre une publicité sexiste

Suite à une alerte, DécadréE a déposé une plainte auprès de la Commission suisse pour la loyauté. Selon l’Institut celle-ci contrevenait à la règle B.8 concernant les communications commerciales sexuellement discriminatoire.

Cette publicité avec un volet femme et un autre homme porte atteinte à la dignité.En effet, dans la publicité avec la femme, celle-ci sert d’aguiche avec les oranges mises en évidence devant sa poitrine pour susciter le désir. La femme est réduite à ses « belles oranges ». Elle sert d’objet. Malgré la phrase « boostez votre avenir », cette communication renvoie clairement la femme à son corps et à des attributs sexualisants. Dans le cadre de la publicité avec l’homme, son torse dénudé sert également d’aguiche. De plus, la phrase « Musclez-vous le cerveau » donne une représentation stéréotypée des hommes musclés qui ne seraient pas intelligents.Dans les deux cas les personnes sont stéréotypées et cela donne une mauvaise représentation des femmes et des hommes. De plus, la comparaison entre ces 2 publicités permet d’identifier clairement des stéréotypes et rôles de genre problématiques.

Au mois d’avril 2022, la commission suisse pour la loyauté, après avoir entendu les arguments de l’entreprise annonceuse, nous a donné raison et a qualifié la publicité de déloyale en fonction de la règle n°B.8.

Si vous trouvez une publicité sexiste, vous pouvez en apprendre plus sur comment agir ici.

Femmes dirigeantes dans les médias : les expertes, les femmes et les mères ?

Femmes dirigeantes dans les médias : les expertes, les femmes et les mères ?

Lunch média – 24 mai, de 12h30 à 14h00, en ligne

Nous vous proposons d’échanger sur les représentations des femmes dirigeantes dans les médias et leur biais.

En Suisse, seuls 20% de femmes sont mentionnées comme expertes dans la presse selon le Global Media Monitoring Project 2020. Pour plus d’une centaine de portraits de femmes analysés entre janvier et mars 2022 dans la presse romande, 45% des articles mentionnent leur statut familial ou leur maternité.

Quel impact sur leur image ? Comment l’inconscient collectif l’analyse ? Quelles sont les bonnes pratiques à adopter en ce qui concerne la mention du statut familial dans les articles ? Quels outils existent et permettent de contrer les biais ?

Événement gratuit sur inscription

Ce projet est soutenu par le Bureau de promotion de l’égalité et de prévention des violences du canton de Genève.

Revue des médias : sortie des statistiques de la criminalité

Revue des médias : sortie des statistiques de la criminalité

Le lundi 28 mars l’Office fédéral de la statistique a publié les statistiques policières de la criminalité. Certains médias ont mis en perspective les chiffres. Or peu d’entre eux ont décrit les violences sexistes avec précision, certains ont utilisé le terme discutable de «fléau».

Seulement 2 articles mentionnaient explicitement le terme «féminicide», et 2 utilisaient le terme problématique «fléau». Un seul article mentionnait explicitement les mécanismes propre à la violence en parlant «d’escalade de la violence».

Mise en contexte

Les chiffres sont importants pour montrer l’ampleur et l’évolution de la problématique des violences sexistes. Il est essentiel de les mettre en contexte.

Les statistiques policières ne reflètent pas l’ensemble des violences, mais uniquement les dénonciations de l’année auprès des autorités. Watson souligne ainsi avec beaucoup de pertinence à la fin de son article qu’il faut avoir conscience de la présence de “chiffres noirs”.

Il est important de souligner le fait que les chiffres de la criminalité dont on vient de parler ne correspondent pas totalement au nombre d’infractions qui ont réellement été commises en Suisse. La police n’a en effet connaissance que d’un certain nombre de délits. Les autres, soit la criminalité qui échappe aux statistiques officielles, sont connus sous le nom de «chiffres noirs». (Watson, 29.03.22)

Dans la même optique, il est imprécis de titrer « Criminalité – JU/Nette hausse des violences conjugales dans le Jura en 2021» (ats, 23.03.2022) et plus juste de titrer «Les dénonciations pour violence conjugale explosent» ( Le matin, 29.03.2022).

L’année 2020 ayant été particulière en raison du confinement et d’une hausse des violences, il était également important de mettre les résultats des statistiques en perspective avec les années précédentes et de le mentionner. Peu de médias l’ont fait.

Si beaucoup annonce une diminution des dénonciations, il s’agit plutôt d’une stabilité au vue des chiffres de 2019 comme le note Watson «Bien qu’en légère baisse par rapport à 2020, ce chiffre est le troisième le plus élevé signalé au cours des dix dernières années.» ( Watson, 29.03.22) ou encore le Nouvelliste «Avec 341 cas, le nombre de violences domestiques affiche une baisse spectaculaire. Toutefois, il faut rappeler que leur nombre avait explosé en 2020 (417 contre 366 en 2019), probablement à cause du confinement.» (le Nouvelliste, 29 mars 2022).

La question du vocabulaire

La majorité des journaux ont abordé la question en réutilisant le vocabulaire des sources statistiques. Toutefois, d’autres terminologies sont apparues et nous questionnent. Comme indiqué plus haut, plusieurs journaux désignent les violences domestiques comme «un fléau». Cette comparaison permet d’imaginer l’ampleur du problème et de se défaire de l’image des violences comme des faits ponctuels et privés.

Il est toutefois inadéquat. Le terme fléau renvoie à l’idée funeste de la maladie, à la catastrophe écologique ou humaine, voire aux épidémies. Tout comme le terme drame, fréquemment utilisé dans le cas des violences, un fléau provient d’une intervention externe, voire divine. Le terme déresponsabilise et invisibilise ainsi les auteurs.

Fléau
[fléau]
NOM MASCULIN SINGULIER

2.  Fig. Personne ou chose funeste qui semble un instrument de la colère divine ; grande calamité publique.

▪ Par extension. Phénomène ou personne nuisible, funeste, redoutable.

Dictionnaire de l’Académie française [consulté le 11.04.2022]

De plus, les violences sexistes ne sont pas des maladies ou des catastrophes, mais des faits sociétaux. Le terme invisibilise cette réalité et est donc à proscrire.

Une vidéo décalée et humoristique pour pointer les biais sexistes

Une vidéo décalée et humoristique pour pointer les biais sexistes

DécadréE vous propose de découvrir la campagne lancée par SISTA et Mirova Forward pour interpeller sur le traitement des femmes dirigeantes et entrepreneuses par les médias.

« Et si on posait les mêmes questions aux femmes et aux hommes ? »

Découvrir la campagne complète

Teaser

Féminicide/Hambourg

« Féminicide/Hambourg: un Suisse aurait tué une femme avant de se suicider »

Ce mercredi 6 avril, une nouvelle d’un éventuel féminicide suivi d’un suicide a été diffusée par l’ATS.

Stop Suicide et DécadréE tiennent à vous rappeller qu’il est important de parler d’une telle affaire avec les mots et la démarche adéquate.

De plus, si vous souhaitez mettre des ressources d’aide suite aux articles nous vous demandons de mettre des ressources abordant à la fois la question du Suicide et du Féminicide.

DécadréE et Stop Suicide ont développé pour vous aider l’encadré ci-dessous.

Besoin d’aide ?

Si vous vous inquiétez pour vous ou un.e de vos proches, contactez en toute confidentialité : 

violencequefaire.ch : service de conseils en ligne anonyme et gratuit (délais de 3 jours) 

143: numéro de la Main Tendue, écoute et conseils 24h/7j

144 : urgences médicales

117: police

D’autres ressources sur santépsy.ch et decadree.com/violencesexistes

Assemblée générale 2022

Assemblée générale 2022

L’Assemblée générale de l’association DécadréE se tiendra le 26 avril 2022 à 18h30, en ligne.

Nous aurons l’occasion de vous présenter les perspectives et stratégie 2022 de DécadréE ainsi que les activités passées de l’institut et du Lab’.

Pour toute personne intéressée à participer, nous vous invitons à nous écrire. C’est avec plaisir que nous vous accueillons.

Pour plus d’info : aurelie.hofer@decadree.com

Statistiques policières de la criminalité (SPC)

Statistiques policières de la criminalité (SPC)

Lundi 28 mars 2022 les statistiques policières de la criminalité sont sorties.

Elles notent notamment que 54,8 % des homicides commis ont eu lieu au sein de la sphère domestique (23 sur un total de 42).

Voici quelques recommandations afin de traiter au mieux ces chiffres:

Prêter attention aux définitions et bien choisir ses mots
Violences domestiques ne veut pas dire forcément violences au sein du couple et violences sexistes. Les statistiques policières de la criminalité prennent en comptent toutes les violences au sein du foyer, incluant ainsi aussi des violences à l’encontre des enfants ou de personnes âgées par exemple.

Penser les violences au delà des chiffres
Toutes les violences ne sont pas dénoncées, ni reconnues. Une grande partie des violences sexistes restent ainsi dans l’ombre. Il est important d’en tenir compte lorsque l’on publie des statistiques. Les statistiques policières ne rapportent ainsi pas l’ampleur de toutes les violences sexistes, ni domestiques, mais l’ampleur de celles qui arrivent jusqu’à la police à travers des plaintes ou des poursuites d’offices.
Penser les chiffres aux prismes des rapports de pouvoir
Que veut dire qu’un cas de violences arrive jusqu’à la police? Cela peut être dû à une meilleure prise de conscience des victimes, mais aussi à la « gravité » des faits. Or au prisme des phénomènes d’escalade de la violence, on sait qu’une prise en charge rapide des cas de violences permet de réduire la gravité de celles-ci. Que certaines populations soient surreprésentées dans les statistiques policières en dit ainsi long sur l’accès aux ressources d’aide et à l’accumulation des facteurs de risques.

Mentionner les ressources d’aide
Nous vous recommandons de mentionner des numéros d’aide pour les victimes via un encadré.

D’autres recommandations sur notre site internet

Journée de la visibilité trans*

Journée de la visibilité trans*

Le 31 mars est une journée pour rendre visible les personnes trans* et non-binaires à travers le monde. Une journée pour célébrer les parcours de vie multiples, la liberté et la beauté d’être soi ! Une journée de fierté mais aussi de sensibilisation, car les discriminations transphobes restent présentes et nombreuses.

Si vous êtes journaliste et que vous parlez de cette journée ou des thématiques trans*, n’hésitez pas à voir nos recommandations.

Journée d’échanges pour les journalistes

Journée d’échanges pour les journalistes

Workshop 25 mars, 9h15-17h00, Lausanne

Quels sont les enjeux liés au traitement médiatique des questions LGBTIQ+ ? Comment concilier les besoins des médias et des personnes concernées ?
A travers des ateliers et des discussions, nous vous proposons de réfléchir ensemble à des pistes d’actions et des recommandations sur le traitement médiatique des thématiques LGBTIQ+.

Plus d’informations et inscription : noemie.schorer@decadree.com

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