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Prix de la communication 2025: appel à candidatures

Prix de la communication 2025: appel à candidatures


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Le Prix de la communication revient pour une nouvelle édition! Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 1er mars 2025. Ce concours est organisé par décadréE, en partenariat avec KS/CS Communication Suisse et la Société Romande de Relations Publiques.

Pour la troisième année consécutive, le Prix de la communication récompense des actions de communication suisse qui se préoccupent de l’égalité de genre et de l’inclusivité.

DécadréE reconduit ainsi son partenariat avec la Société romande de relations publiques et KS/CS Communication Suisse. L’objectif reste le même: valoriser les bonnes pratiques d’inclusivité romandes.

Deux catégories

Ce concours sur inscription propose deux catégories:

  1. campagne à propos de l’inclusivité ou du genre
  2. campagne toute thématique appliquant les bonnes pratiques de l’inclusivité

La sélection sera soumise à un jury composé à la fois de professionel-les de l’égalité et de la communication. Deux campagnes seront récompensées sur la base de critères incluant la qualité de la campagne, en termes d’impact et d’inclusion.

Le jury des jeunes

Poursuivant la lancée de l’édition 2024, le Prix de la communication souhaite également apporter un autre regard ces thématiques: celui de la jeunesse. Pour cela, un jury des jeunes est chargé d’effectuer une veille et ensuite de défendre les différentes productions sélectionnées.

Les candidatures sont à soumettre jusqu’au 1er mars 2025.

Nos compétences pour vous accompagner vers le changement

Nos compétences pour vous accompagner vers le changement


Révolutionnez votre communication : écriture, podcast, prise de parole. Prenez conscience des enjeux de genre dans les contenus et participez à nos formations selon vos besoins.

Voici notre programme du premier semestre 2025.

Institut de recherches et de formations et laboratoire d’idées sur l’égalité dans les médias, décadréE propose des formations dans les domaines de la communication et écriture inclusives ainsi que traitant des thématiques égalité et médias.

L’institut propose également, au travers de son laboratoire, le Lab, des ateliers de réflexion et de création pour se familiariser avec le monde des médias.

DécadréE, à la fois ancré dans la réalité du terrain et attentif aux changements et aux tendances, enrichit ses compétences et ses ressources au travers de son pôle de recherche pour vous proposer des prestations actuelles et de hautes qualités.

INITIATION RADIO

Viens découvrir les coulisses de la création d’une émission radio!

Pour cet atelier, il n’y a aucun pré-requis à l’exception d’avoir envie d’expérimenter!
Public cible: 15-25 ans

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PRISE DE PAROLE

Fluidifie ta (prise de) parole à la St-Valentin du Q

Viens échanger avec nous sur le syndrome de l’imposture et des conseils pour prendre la parole publiquement.

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INITIATION AU PODCAST

Amuse toi avec un micro!

L’atelier présente les étapes de la création de podcasts et donne les clés pour pouvoir lancer ses premières créations sonores.
Public cible: 15-25 ans

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Amuse toi avec un micro!

L’atelier présente les étapes de la création de podcasts et donne les clés pour pouvoir lancer ses premières créations sonores.
Public cible: 15-25 ans

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ÉCRITURE INCLUSIVE

Prêter attention à sa communication, c’est toucher un plus large public, mais aussi faire correspondre son image à ses valeurs

Trois heures pour (re)découvrir l’histoire de l’écriture inclusive ainsi que les différents outils utilisés actuellement. Nous offrons une formation pratique et théorique qui permet de définir son style d’écriture inclusive.

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ÉCRITURE INCLUSIVE ET NON-BINAIRE

Pour une langue qui inclut au-delà de la binarité

Comment inclure toute personne, au-delà de la binarité femmes-hommes ? DécadréE collabore avec une personne experte et concernée pour organiser une formation sur la thématique, qui allie théorie, discussion et pratique.

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PARLER EN CONFIANCE AUX MÉDIAS

Gagnez en assurance face aux médias et prenez votre place avec un message clair et impactant

Que se passe-t-il dans votre tête lorsque vous devez prendre la parole en public ou dans les médias ? Vous est-il déjà arrivé de refuser une intervention par crainte ou convaincue que vous n’étiez pas légitime ? Et si nous travaillons ensemble pour que vous gagnez en assurance ?

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ÉCRITURE INCLUSIVE ET ACCESSIBLE

Une langue avec et pour chaque personne

Afin de vous familiariser avec l’écriture non-sexiste et accessible et l’intégrer à vos pratiques professionnelles, nous organisons un cours d’écriture incluant pratique et discussion.

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Les femmes, des athlètes sous-visibilisées

Les femmes, des athlètes sous-visibilisées


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Si, l’été dernier, les Jeux olympiques et paralympiques de Paris ont promis être les premiers JO paritaires, les femmes dans le sport restent généralement sous-représentées dans les médias, ce qui contribue à la perpétuation de certains stéréotypes.

© tobi Swiss / Wikicommons / CC BY-SA 4.0

Aurélie Hofer, responsable du pôle de recherche de décadréE sur les représentations médiatiques des femmes, et Nadia Bonjour, spécialiste en communication et consultante auprès de différentes instances sportives et médiatiques, co-rédigent un article sur REISO, la Revue d’information sociale. Cette contribution s’inscrit dans son dossier thématique 2024 « Sport et mouvement ».

En Suisse, seuls 13% des contenus sportifs sont consacrés aux femmes (1). À l’occasion des JO de Paris, Nadia Bonjour et Aurélie Hofer ont vérifié ces chiffres alarmants en comptant les apparitions des sportives dans la presse romande pendant l’été 2024.

Décryptage de la couverture médiatique des événements sportifs de l’été dernier du point de vue du genre! Découvrez l’article complet directement sur le site web de REISO.

NB communication
Nadia Bonjour est spécialiste en communication et consultante auprès de différentes instances sportives et médiatiques. Elle propose par le biais de son entité indépendante, NB communication, des services et des conseils en communication stratégique et créative. Experte genre, sport et média, elle a travaillé sur plusieurs publications en lien avec la couverture médiatique du sport au féminin et des femmes dans le sport.

REISO, la Revue d’information sociale
Interdisciplinaire, la revue REISO s'intéresse à l'action sociale et à la santé publique en Suisse romande.

Décryptage – Transidentités et intersexuation : éviter la confusion

Décryptage – Transidentités et intersexuation : éviter la confusion


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Décryptage

Durant notre veille médiatique sur les thématiques LGBTIQ+, nous avons remarqué que plusieurs médias mélangeaient les questions trans*/non-binaires et intersexes, sans distinction claire. Une des explications est la reprise des discours politiques, qui lors des échanges sur une modification de la loi pour permettre l’ajout d’un “troisième sexe[1]” administratif et juridique, parlaient souvent des personnes trans* et intersexes comme un tout. Néanmoins, les enjeux de ces deux thématiques diffèrent, il est donc important de savoir les différencier pour ne pas transmettre des informations inadéquates au lectorat et à l’audimat.

[1] Nous reprenons le terme administratif, politique et juridique utilisé, bien qu’il soit question de genre.

 

Les définitions

Les personnes intersexuées sont des personnes dont le corps possède des caractéristiques liées au sexe biologique (organes génitaux, chromosomes, hormones, etc.) ne correspondant pas ou qu’en partie aux catégories biologiques binaires définies pour distinguer les sexes/corps dits « femelles » et « mâles ».

Une personne dont les caractéristiques liées au sexe biologique correspondent au schéma binaire mâle/femelle est une personne dyadique

Les questions d’intersexuation sont ainsi liées plus directement au sexe.

Tandis que les personnes trans* sont des personnes qui ne se reconnaissent pas, ou pas totalement, dans le genre assigné à la naissance. Ce terme regroupe un grand nombre de réalités. Il est néanmoins important de noter que toute personne a une identité de genre. Voici quelques exemples :

  • Femme trans* : une femme qui a été assignée au genre masculin à la naissance mais dont le genre est féminin. On parle d’elle au féminin.
  • Homme trans* : un homme qui a été assigné au genre féminin à la naissance mais dont le genre est masculin. On parle de lui au masculin.
  • Personne non-binaire : les personnes non-binaires ne sont ni exclusivement homme, ni exclusivement femme, mais peuvent être entre les deux, un genre au delà du féminin et du masculin, un « mélange » de genres ou aucun genre. Les non-binarités regroupent un grand nombre d’identités.
  • Personne cisgenre : personne dont le genre ressenti et le genre assigné à la naissance correspondent totalement.

Les questions de transidentités sont donc liées au genre et plus précisément à l’identité de genre.

 

Les journalistes et l’intersexuation

Nos différentes recherches ont montré que les questions d’intersexuation sont très peu présentes dans les médias. Durant la recherche exploratoire, sur 145 articles analysés, 2 parlaient de l’intersexuation. Entre juillet 2021 et novembre 2022, sur 2’941 sujets médiatiques, 8 étaient consacrés aux questions intersexes, mais 23 traitaient de l’intersexuation et des transidentités, en lien avec des débats politiques.

Cette invisibilité participe à la méconnaissance globale sur ce sujet. Pourtant, près de 2% de la population serait intersexe. Les journalistes interrogé-es ont également dit avoir peu de connaissances sur ces questions, comparé à d’autres thématiques LGBTIQ+.

 

La confusion entre transidentités et intersexuation dans les médias

Un point que nous retrouvons régulièrement dans les médias est une confusion au niveau des définitions. Il y en a rarement mais lorsque c’est le cas, elles sont souvent incomplètes ou inadéquates sur les questions trans* et intersexes, ce qui ne permet pas de distinguer les deux thématiques.

Il y a également une réduction des enjeux autour du “troisième sexe” (juridique et administratif) et des toilettes “non-genrées”. Ces revendications sont tenues par exemple par les personnes non-binaires, mais pour les questions d’intersexuation, les spécialistes demandent principalement l’arrêt des mutilations génitales et des traitements médicaux non-consentis sur les enfants intersexes. Ainsi, en mélangeant ces deux thématiques, les médias participent à reproduire certains stéréotypes sur ces questions.

Un autre point d’attention est que les personnes concernées – qu’elles soient trans* ou intersexes – ont peu la parole dans les médias. Ce qui ne permet pas de les rendre vraiment visibles.

Il est donc important de pouvoir distinguer les questions trans* et non-binaires des questions d’intersexuation dans les médias, avec des définitions adéquates et une mise en avant spécifique des enjeux respectifs des personnes concernées.

Articles analysés pour ce décryptage :

DécadréE travaille sur le traitement médiatique des thématiques LGBTIQ+ depuis fin 2020 et fait une veille de 19 médias romands. Nous avons pris des exemples parlant, sans volonté de pointer une rédaction (ou des journalistes) plus qu’une autre. Nous souhaitons montrer le manque de sensibilisation qui existe sur ces questions et proposer des outils concrets pour aider les journalistes pour un traitement plus respectueux des identités non-binaires. Nous proposons ainsi un lexique et un livret de recommandations sur les questions LGBTIQ+.

Télécharger le lexique ➞

Télécharger le livret de recommandations ➞

Le travail de veille médiatique des thématiques LGBTIQ+ de décadréE est soutenu par le Canton du Valais, le LGBTI Youth Fund et la fondation oak.

25 novembre, Journée internationale pour l’élimination des violences sexistes et sexuelles

25 novembre, Journée internationale pour l’élimination des violences sexistes et sexuelles


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A l’occasion du 25 novembre, Journée internationale pour l’élimination des violences sexistes et sexuelles, décadréE prends par à deux campagnes, à Genève et en Suisse.

Le 25 novembre est la Journée internationale pour l’élimination des violences sexistes et sexuelles. Elle a pour objectif de rappeler que les violences à l’encontre des femmes et des minorités de genre sont inacceptables et que l’élimination de ces violences est une responsabilité collective.

Dans le cadre de la campagne « 25 novembre – Genève », décadréE intervient à une table ronde le 19 novembre, à la Maison Rousseau, pour discuter des violences au sein du couple.

DécadréE participe également à la campagne des « 16 jours contre la violence basée sur le genre » qui débutera le 25 novembre 2024. En 2024, l’accent est mis sur le thème « Riposter et se reconstruire après les violences ».

« Violences sexistes et sexuelles: finissons-en! »

Le 25 novembre est la Journée internationale pour l’élimination des violences sexistes et sexuelles. Elle a pour objectif de rappeler que les violences à l’encontre des femmes et des minorités de genre sont inacceptables et que l’élimination de ces violences est une responsabilité collective.

A l’occasion du vernissage de POSTALE/VERSO, une expo photo sur les violences psychologiques, l’institut décadréE intervient à une table ronde le 19 novembre, à la Maison Rousseau, pour discuter des violences au sein du couple.

19 novembre 2024 – 18h00
Maison Rousseau Littérature
Grand-Rue 40 1204 Genève

Gratuit, entrée libre

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POSTALE VERSO / CASA MOONRISE
Entre art et activisme, l’exposition photographique POSTALE / VERSO conçue par la cinéaste genevoise Laura Cazador (CH), en collaboration avec la photographe Anaïs Durmort (FR) et le collectif artistique Casa Moonrise, questionne le décalage entre l’apparence extérieure et les réalités internes/intimes. Son objectif ? Exposer la nature souvent invisible et diverse des violences psychologiques dans le couple.

En savoir plus sur l’exposition

« Riposter et se reconstruire après les violences »

L’immense majorité des femmes et des personnes sexisées font l’expérience de la violence de genre au moins une fois dans leur vie. Chaque expérience et chaque parcours de reconstruction est unique et individuel. Les ressources à disposition, la situation de handicap, la racialisation, l’âge et l’identité sont autant de facteurs qui vulnérabilisent davantage à la violence. Et pourtant, notre réponse collective est essentielle pour prévenir la violence et faciliter la reconstruction de ses victimes et survivant-es.

DécadréE participe à la campagne des « 16 jours contre la violence basée sur le genre » qui débutera le 25 novembre 2024.

En savoir plus sur la campagne 2024

Les jeunes trans* et non-binaires dans les médias : décryptage

Les jeunes trans* et non-binaires dans les médias : décryptage


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Décryptage

Dans notre rapport de recherche publié en 2023, portant sur une veille médiatique entre juillet 2021 et novembre 2022, nous voyons que 369 sujets médiatiques sur 2’940 portent sur les questions d’identités de genre. Parmi ceux-ci, certains portent plus spécifiquement sur les jeunes trans* et non-binaires (moins de 18 ans). Nous proposons d’analyser ces sujets médiatiques pour mettre en évidence certaines formulations inadéquates pour un meilleur traitement médiatique de cette thématique.

Le traitement médiatique des jeunes trans* et non-binaires

Lorsqu’il est question de jeunes trans* et non-binaires, plusieurs des sujets médiatiques analysés dans la veille s’anglent sur la transition médicale, que ce soient des opérations chirurgicales ou des traitements hormonaux, malgré le temps d’attente moyenne de 2 ans pour débuter une hormonothérapie en Suisse(1).

Ainsi, les termes utilisés se concentrent sur l’aspect médical et non sur l’identité des jeunes, ce qui amène un aspect voyeuriste et sensationnaliste. Le traitement médiatique sur les jeunes trans* et non-binaires doit tenir compte de la diversité de leurs réalités et présenter des parcours variés. Il convient de ne pas le centrer uniquement sur les questions de transition médicale, alors que les questions de transidentités incluent également les transitions sociales et que les transitions médicales ne concernent pas forcément toutes les personnes, et ne concernent pas les enfants trans* et non binaires. En effet, une transition s’effectue souvent dans plusieurs sphères: familiale, scolaire, amicale, espaces de loisirs, espaces pré-professionnels – et peut concerner, selon l’âge et surtout le ressenti, un changement de prénom, de pronom, d’habits, un changement de genre à l’état civil, etc., outre les aspects médicaux tels que les bloqueurs de puberté ou l’accès à l’hormonothérapie.

Dans les sujets médiatiques analysés, les interviews sont effectués auprès de médecins, pédiatres et parents sous l’angle de la crainte des conséquences de la transition médicale. Si la diversité des points de vues fait partie de la culture journalistique, notre veille montre peu d’articles qui donnent la parole aux parents soutenants ni aux jeunes, pourtant directement concerné-e-xs par la thématique.

Il est par ailleurs rarement question de “jeunes trans” mais plutôt de “jeunes filles [qui] ont subi une ablation des seins”. Il y a ainsi du mégenrage (ne pas désigner les personnes selon leur genre ressenti) par exemple lorsqu’il est question de “jeunes filles” ou “fillette” pour parler de garçons trans.

De plus, il est important de noter que cette visiblité peut être compliquée pour les jeunes, qui sont une population vulnérable. Une enquête d’Unisanté sur la victimisation des jeunes a montré que les jeunes trans* et non-binaires étaient plus représenté-e-xs dans les victimes de racket, agressions sexuelles et harcèlement que les jeunes cisgenres. Les jeunes trans* et non-binaires ont également une moins bonne santé générale et annoncent plus de symptômes dépressifs que les jeunes cisgenres (2).

Globalement, les sujets médiatiques sur les questions LGBTIQ+ donnent peu la parole aux personnes LGBTIQ+ et/ou expertes. En effet, dans environ 70% des sujets analysés, celles-ci ne sont pas interrogées. Le traitement médiatique des jeunes trans* et non-binaires ne diffère ainsi pas : les jeunes sont très peu représenté-e-xs dans les médias. Iels n’y ont pas la parole même si cela les concerne directement. Il est pourtant important de les rendre visible, ainsi que leurs réalités, c’est ce qui sort de notre recherche auprès des jeunes LGBTIQ+, pour connaître leurs rapports aux médias. Il est ainsi important de leur donner la parole pour des représentations correspondant à leurs existences.

ARTICLES ANALYSÉS

Sujets médiatiques analysés pour ce décryptage :

2023.02.19, Watson, « «Je suis un garçon, maman»: le nombre d’ados trans explose en Suisse »
2023.03.19, Le Matin Dimanche, « Les mineurs en transition sont de plus en plus opérés »
2023.11.08, La Télé, « Comprendre la transidentité pour l’accepter »
2023.12.11, Tamedia, « Des médecins ont été censurés après avoir exprimé leur inquiétude »
2023.12.11, 20 minutes, « Critiques de médecins peu écoutées »
2024.10.06, lematin.ch, Les bloqueurs de puberté sous le feu de la critique

Lunch média sur les représentations médiatiques des jeunes trans* et non-binaires

Dans le cadre de notre projet de sensibilisation des journalistes aux thématiques LGBTIQ+, nous proposons un lunch média sur les représentations médiatiques des jeunes trans* et non-binaires le 29 octobre prochain :


DécadréE travaille sur le traitement médiatique des thématiques LGBTIQ+ depuis fin 2020 et fait une veille de 19 médias romands. Nous avons pris des exemples parlants, sans volonté de pointer une rédaction (ou des journalistes) plus qu’une autre. Nous souhaitons montrer le manque de sensibilisation qui existe sur ces questions et proposer des outils concrets pour aider les journalistes pour un traitement plus respectueux des identités non-binaires. Nous proposons ainsi un lexique et un livret de recommandations sur les questions LGBTIQ+.

Télécharger le lexique ➞

Télécharger le livret de recommandations ➞

Le travail de veille médiatique des thématiques LGBTIQ+ de décadréE est soutenu par le Canton du Valais, le LGBTI Youth Fund, et la fondation oak.

Offre emploi – Violences sexistes

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Chargé-e-x de projet sur le traitement médiatique des violences sexistes

Contrat à durée déterminé (CDD) à 50%, 15 novembre 2024 au 31 mai 2025

DécadréE est un institut de recherches et de formations, ainsi qu’un laboratoire d’idées, sur l’égalité dans les médias. Dans le cadre d’un remplacement, nous sommes à la recherche d’une personne chargée de projet pour notre programme média ayant pour objectif la sensibilisation et la recherche autour du traitement médiatique des violences sexistes.

Tâches durant le contrat (voir aussi le document « Cahier des charges ») :

  • Faire une veille médiatique hebdomadaire sur le traitement médiatique romand des violences sexistes
  • Participer à l’automatisation de la veille en lien avec l’équipe de la HES-SO
  • Répondre aux sollicitations des journalistes et du réseau sur ces questions
  • Proposer des contenus en réaction à des articles ou des sujets d’actualité
  • Participer aux réseaux genevois et suisse sur la lutte contre les violences sexistes
  • Donner des formations aux journalistes sur le traitement médiatique des violences sexistes
  • Collaborer avec l’équipe communication pour fournir des contenus de sensibilisation pour les newsletters et les réseaux sociaux
  • Gérer les aspects administratifs et financiers liés au projet
  • Participer à la vie de l’association

Profil souhaité :

  • Formation achevée en études genre, sciences sociales ou cursus équivalent
  • Compétences sur les questions d’égalité de genre et de violences sexistes
  • Connaissances du monde des médias (en particulier la presse romande)
  • Expérience dans la gestion de projet
  • Connaissances de base en méthodologies quantitatives (statistiques basiques, graphiques, pour l’analyse et le rapport), un plus
  • Connaissance des réseaux suisse et genevois de lutte contre les violences sexistes, un plus
  • Nationalité suisse et/ou permis de travail valable

Conditions de travail :

  • Durée de 6,5 mois, du 15 novembre 2024 au 31 mai 2025
  • Taux de travail : 50% soit 20 heures/semaine
  • Salaire : 6’700 CHF brut par mois pour un 100%
  • Lieu de travail : Rue de la Coulouvrenière 8, 1204 Genève (les locaux sont partagés avec d’autres associations)
  • 5 semaines de vacances/an + la fermeture administrative entre Noël et Nouvel An
  • Horaires de travail flexibles et télétravail possible

Délai de postulation :

  • Merci de nous envoyer CV (photo non nécessaire) + lettre de motivation jusqu’au dimanche 13 octobre 2024  à info@decadree.com avec pour objet « Candidature projet violences sexistes »)
  • Nous vous ferons un retour la semaine du 14 octobre et les éventuels entretiens auront lieu dès le 28 octobre.

En cas de questions, n’hésitez pas à nous contacter à info@decadree.com . Étant une petite association (5 personnes), nous vous remercions pour votre patience.

Avec la volonté d’effectuer un recrutement respectueux des identités de genre, l’envoi des copies de diplômes ou de certificats de travail/bénévolat n’est pas obligatoire et nous invitons les personnes qui postulent à le faire avec leur prénom d’usage.
Si vous avez des besoins spécifiques en terme d’accessibilité et d’environnement de travail, n’hésitez pas à nous les communiquer.

Annonce de licenciements à Tamedia

Annonce de licenciements à Tamedia


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Suite à l’annonce de la suppression de près de 300 postes et de la fermeture de deux imprimeries par Tamedia, le plus important éditeur de Suisse, décadréE fait part de sa sidération et se joint aux inquiétudes.

Un journalisme de qualité demande du temps et des ressources. Les études sur le traitement médiatique des violences sexistes montrent que le contexte de rédaction des articles influencent la qualité des contenus.

L’institut est inquiet face à cette crise que traversent les médias romands, qui menace grandement la qualité et la diversité des contenus médiatiques.

En effet, cette annonce de restructuration suit celle de ESH Médias (Le Nouvelliste, Arcinfo, la Côte, etc.) faite en début d’année et celle de TX Group/Tamedia (24 Heures, La Tribune de Genève, 20 Minutes, mais aussi le Tages Anzeiger, Des Bund et Bilan, etc.) en 2023. Ces décisions économiques de gestion des ressources humaines fragilisent grandement la branche du journalisme et la garantie d’une information de qualité.

Ensemble pour vous accompagner vers le changement

Ensemble pour vous accompagner vers le changement


Révolutionnez votre communication : écriture, podcast, prise de parole. Prenez conscience des enjeux de genre dans les contenus et participez à nos formations selon vos besoins.

Voici notre programme de cet automne.

Institut de recherches et de formations et laboratoire d’idées sur l’égalité dans les médias, décadréE propose des formations dans les domaines de la communication et écriture inclusives ainsi que traitant des thématiques égalité et médias.

L’institut propose également, au travers de son laboratoire, le Lab, des ateliers de réflexion et de création pour se familiariser avec le monde des médias.

DécadréE, à la fois ancré dans la réalité du terrain et attentif aux changements et aux tendances, enrichit ses compétences et ses ressources au travers de son pôle de recherche pour vous proposer des prestations actuelles et de hautes qualités.

LUNCH MÉDIA

Traitement médiatique des questions intersexes

Il sera question de définition, de la diversité des variations innées des caractéristiques sexuelles, de (re)découvrir des éléments juridiques et médicaux sur ces questions.

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ÉCRITURE INCLUSIVE

Prêter attention à sa communication, c’est toucher un plus large public, mais aussi faire correspondre son image à ses valeurs

Trois heures pour (re)découvrir l’histoire de l’écriture inclusive ainsi que les différents outils utilisés actuellement. Nous offrons une formation pratique et théorique qui permet de définir son style d’écriture inclusive.

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PARLER EN CONFIANCE AUX MÉDIAS

Gagnez en assurance face aux médias et prenez votre place avec un message clair et impactant

Que se passe-t-il dans votre tête lorsque vous devez prendre la parole en public ou dans les médias ? Vous est-il déjà arrivé de refuser une intervention par crainte ou convaincue que vous n’étiez pas légitime ? Et si nous travaillons ensemble pour que vous gagnez en assurance ?

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ÉDITION WEB

L’édition web sans les mains

Organisé en collaboration avec l’association des étudiantes et étudiants en Science de l’information et de la communication de l’université de Neuchâtel (Com’meet), cet atelier aura lieu à l’université de Neuchâtel, le vendredi 18 octobre. Plus d’informations sur le contenu ainsi que le horaires suivront sur nos réseaux sociaux et newsletter d’octobre.

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LUNCH MÉDIA

Traitement médiatique des jeunes trans* et non-binaires

En amont de la journée du souvenir trans* du 20 novembre, nous vous proposons un moment de discussions et d’échanges sur la médiatisation des jeunes trans* et non-binaires.

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ÉCRITURE CRÉATIVE

Réveille ta créativité avec PlanQueer

Qu’est ce qui te mets en mouvement? Qu’est ce qui nous permet d’avancer? Qu’est ce qui tire vers l’avant?

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INITIATION AU PODCAST

Se lancer depuis sa cuisine!

L’atelier présente les étapes de la création de podcasts et donne les clés pour pouvoir lancer ses premières créations sonores.

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ÉCRITURE INCLUSIVE ET NON-BINAIRE

Pour une langue qui inclut au-delà de la binarité

Avec une personne experte et concernée, décadréE propose une formation sur l’écriture inclusive non-binaire, pour (re)découvrir comment inclure toute personne au delà de la binarité et mettre en pratique des outils dans la langue.

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LUNCH MÉDIA

Comment sont représentées les victimes de violences dans les médias?

Un lunch média pour aborder la question de l’image des victimes dans les médias. Quels termes utiliser ou éviter? Quelles sont les bonnes pratiques recensées?

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ÉCRITURE INCLUSIVE ET ACCESSIBLE

Une langue avec et pour chaque personne

Afin de vous familiariser avec l’écriture non-sexiste et accessible et l’intégrer à vos pratiques professionnelles, nous organisons un cours d’écriture incluant pratique et discussion. Cette formation est réalisée avec Vision positive, partenaire en matière de déficience visuelle.

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