Menu de l'institut
Menu du LAB

Sexual Harassment Awareness Day 2024

Sexual Harassment Awareness Day 2024


Faire une recherche par thématiques

DécadréE hors les murs

L’Université de Neuchâtel convie le 25 avril l’institut décadréE et Unisanté pour éclairer les différents aspects du sexisme et du harcèlement sexuel numériques. Cette discussion a lieu dans le cadre de la campagne nationale contre le harcèlement sexuel dans les milieux académiques suisses.

DécadréE reviendra sur un des résultats de son rapport 2023  « Genre et politique » qui explique les risques d’une exposition médiatique. Prendre la parole dans les médias, s’exprimer sur les réseaux sociaux comportent aussi des dangers.

En effet, certaines personnes subissent des campagnes de haine, reçoivent des messages toxiques voire des menaces, parce qu’elles prennent la parole et exposent leurs opinions ou leurs idées. Les femmes et les personnes minorisées sont particulièrement victimes de ces violences. Elles sont délégitimées et silenciées sur les plateformes de commentaires rendant complètement stérile les débats.

Jeudi 25 avril
12h30-14h00 – Neuchâtel Événement ouvert à toute la communauté universitaire, entrée libre. UniNE, Premier-Mars 26, salle C45

En savoir plus
Et pour découvrir la campagne nationale : SH2024

Exclusive, l’écriture inclusive?

Exclusive, l’écriture inclusive?


Faire une recherche par thématiques

Décriée ou encensée, l’écriture inclusive fait l’objet de vifs et nombreux débats. Parmi les enjeux de cette évolution de l’usage de la langue française figure une meilleure représentativité des personnes composant la société.

© Stafeeva / Adobe Stock

DécadréE et Vision Positive co-rédige un article sur REISO, la Revue d’information sociale, et propose de revenir sur les débats autour de l’accessibilité de l’écriture inclusive. Les autrices, Valérie Vuille et Céline Witschard sont également les intervenantes de la formation proposée deux fois par an pour une écriture inclusive et accessible. La prochaine session aura lieu le 18 avril prochain.

Découvrez l’article complet directement sur le site web de REISO.


Vision Positive est une entreprise spécialisée dans le conseil, la formation et l’accompagnement de projets autour de la communication accessible, mais aussi de la médiation culturelle accessible et de l’accueil des publics à besoins particuliers et des enjeux liés à l’inclusion des personnes en situation de handicap dans la société. Vision Positive et sa fondatrice et directrice Céline Witschard, malvoyante de naissance, ancienne journaliste RP et enseignante, s’engagent pour une société inclusive et plurielle à tous les niveaux.


Interdisciplinaire, la revue REISO s'intéresse à l'action sociale et à la santé publique en Suisse romande.

Assemblée générale 2024

Assemblée générale 2024


Faire une recherche par thématiques

L’Assemblée générale de l’association décadréE se tiendra le 23 avril 2024 à 18h30 à la Collective

Nous aurons le plaisir de vous présenter les perspectives et stratégie 2024 de décadréE ainsi que nos grande actions de 2023 qui ont rayonné en Suisse romande et au-delà.

Pour toute personne intéressée à participer, nous vous invitons à nous écrire. C’est avec plaisir que nous vous accueillons.

Pour plus d’info : aurelie.hofer@decadree.com

Statistiques des violences sexistes: mise à jour

Statistiques des violences sexistes: mise à jour


Faire une recherche par thématiques

Le document sur les statistiques portant sur les violences sexistes en Suisse et dans le monde est à jour!

Pour faciliter le traitement médiatique des violences sexistes et visibiliser les statistiques, décadréE met à disposition un document regroupant les principales statistiques suisses et mondiales.

Retrouvez le sur notre site internet sous recommandations.

Cérémonie : Prix de la communication inclusive

Cérémonie : Prix de la communication inclusive


Faire une recherche par thématiques
Alors les communications et les publicités en Suisse peuvent-elles être inclusives?
La réponse est oui! Rendez-vous le mardi 30 avril pour le découvrir lors de la cérémonie de remise des prix de la communication inclusive.

En savoir plus sur le prix
Mardi 30 avril à 18h30
Tibits - Lausanne Professionel-les: 30 CHF Etudiant-es: gratuit

Formulaire


Cérémonie prix de la communication inclusive
Inscrire une personne supplémentaire
Inscription cérémonie prix de la communication inclusive - 18h30
Moyen de paiement

décadréE
Rue de la Coulouvrenière 8
1204 Genève

IBAN : CH47 0900 0000 1404 6732 8

Cas de viols dans l’espace public

Cas de viols dans l’espace public


Faire une recherche par thématiques

Décryptage

Suite au cas d’un viol dans l’espace public en Ville de Genève, plusieurs articles utilisent les dénominations “viol sauvage” ou “viol à l’arrache”. Décryptage d’une dénomination glissante.

Une affaire de viol dans l’espace public est révélée le dimanche 10 mars par la Tribune de Genève. L’affaire date de février. L’article parle également d’une augmentation des chiffres des viols dans l’espace public. Ces agressions sont qualifiées de “viol sauvage” et “viol à l’arrache”. Or ces termes ne sont pas neutres.

Un vocabulaire animalisant

Les mots “sauvage” et “prédateur” et leurs dérivés, comme “sauvagement violée” renvoient à un champ lexical animalisant. Or, les violences ne découlent pas de pulsions incontrôlables et animales, mais bien de relations de pouvoir. Les auteurs de violence ne doivent donc pas être comparés à des animaux.

Une hiérarchisation des violences

Un viol est un viol, quelque soit le contexte, les réactions de la victime et les actes de l’auteur. Un viol dans l’espace domestique et conjugal n’est pas moins destructeur qu’un viol dans l’espace public. Il en est de même si l’auteur fait preuve de contraintes et de violences physiques, ou si la victime est sidérée et figée. Or, utiliser des adjectifs comme “sauvage” distingue une agression d’une autre, ce qui peut provoquer un phénomène de hiérarchisation.

Propos et sentiment d’insécurité

La majorité des violences faites aux femmes ne se déroulent pas dans l’espace public, mais dans l’espace privé par des proches. L’augmentation des violences dans l’espace public est certes inquiétante, mais elle ne doit pas accaparer toute l’attention. Plus encore, il est important de ne pas participer à augmenter un sentiment d’insécurité qui pourrait réduire la liberté de mouvement et d’action des femmes, voire les empêcher de chercher de l’aide.
Les femmes n’ont pas à porter la charge mentale de leur propre protection et à réduire leur liberté de mouvement.

Viol collectif à Catane et castration chimique

Viol collectif à Catane et castration chimique


Faire une recherche par thématiques

Traiter des affaires sensibles au-delà des biais racistes

Fin janvier à Catane, Italie, 7 hommes ont participé au viol collectif d’une jeune femme. Un crime qui n’est pas le premier puisque selon les médias plusieurs viols collectifs ont été recensés en Italie ces derniers mois. L’indignation fait rage et le débat médiatique s’est ouvert sur une proposition du ministre Matteo Salvini: la castration chimique.

Comment traiter de cette actualité sans tomber la tête la première dans les biais racistes et classistes de la culture du viol, qui voudraient que tous les auteurs soient étrangers et « déviants »? Certains articles nous donnent des premières pistes.

Plusieurs médias dont Watson et Blick titrent ainsi « La castration chimique, la solution pour en finir avec les violeurs? » ou « L’Italie veut castrer les violeurs: est-ce vraiment efficace? ». Ces médias prennent comme point de départ un fait divers, ici le viol collectif à Catane, pour dézoommer en soulignant d’une part la récurrence des viols collectifs des derniers mois, et amener une réflexion politique, voire sociétale. Un mouvement généralement positif lorsque l’on parle de traitement médiatique des violences sexistes. Or, que peut-on dire du traitement médiatique de cette affaire en particulier?

Décryptage

Plusieurs éléments peuvent être mis en avant pour analyser le traitement médiatique des affaires de violences sexistes: le vocabulaire et les éléments de descriptions de la victime, de l’auteur et des faits ainsi que l’angle et les sources.

Or, rapidement on constate que les articles dévoilent, voire insistent sur la nationalité et le statut des auteurs du viol collectif de Catane : « Une petite fille violée par sept Égyptiens: ne me parlez pas de tolérance. Face à cette horreur, il ne faut pas être indulgent, il n’y a qu’un seul traitement: la castration chimique », écrit Watson en citant un tweet de Matteo Salvini dans le premier paragraphe de son article « L’Italie veut castrer les violeurs: est-ce vraiment efficace? » . Du côté du Blick, on révèle également leur statut migratoire « Ce sont des immigrants illégaux. »

Un fait qui peut avoir son importance au vue des discours des politiques puisque le débat se cristallise autour de la politique migratoire italienne, plus précisément d’une loi accordant aux réfugié-es mineur-es le droit de rester sur le sol italien jusqu’à l’âge de 21 ans.

Cependant, il questionne. En effet, des études (1997 : Madriz, 2021 : Lochon) ont montrés que les biais racistes perdurent dans la représentation des violences sexistes.

Le soir à l’extérieur dans une ruelle sombre et isolée une femme valide, blanche, jeune et belle se fait violer par un homme moche, étranger, frustré, fou et dépendant à l’alcool ou à la drogue.

Voilà schématiquement le « mythe de la parfaite agression » que décrit l’autrice américaine Esther Madriz. Cette représentation agit comme un curseur pour juger ensuite de la légitimité et de la crédibilité des autres agressions, des victimes et des auteurs.

On sait aujourd’hui, qu’il n’est pas possible de dessiner un profil type d’auteur de violence. Or, la manière dont les auteurs du viol de Catane sont décrits tend à confirmer ces biais. Plus encore, ceux-ci sont renforcés dans l’article du Blick par la description du contexte: « Ils ont eu lieu dans des rues sombres. Sur des chantiers abandonnés. Dans des entrepôts. » Or, se focaliser sur les éléments concordant avec l’agression stéréotypée invisibilise les autres situations de viols. Une chose, que l’ont descelle déjà dans le discours politique. En effet, concevoir les agressions sexuelles uniquement au travers du prisme de l’agression stéréotypées citée plus haut, empêche de concevoir comme crédibles toutes les violences et toutes les victimes, par exemple dans le cas d’agressions sexuelles dans le cadre conjugal ou par des agressions ne correspondant pas au profil stéréotypé de l’auteur.

On peut ainsi se demander dans ce cas comment équilibrer le débat en apportant d’autres éléments et ainsi permettre d’aller au-delà de ces biais.

L’article du Blick révèle aussi la nationalité des auteurs des autres agressions « A Caivano, dans la province de Naples, deux petites filles âgées de 10 et 12 ans ont été abusées pendant des mois par un groupe d’adolescents italiens. A Palerme, c’est une jeune femme de 19 ans qui a été violée plusieurs heures par des Siciliens en juillet dernier. A chaque fois, les agresseurs agissent à six ou sept. Aucun d’entre eux n’a jamais plus de 20 ans.» (1). Des informations qui tendent à déconstruire le mythe de l’auteur de violence étranger et ainsi à équilibrer le débat.

Dans son article, Watson fait le choix d’interviewer un expert, Dirk Baier, directeur de l’Institut pour la délinquance et la prévention de la criminalité de l’Université des sciences appliquées de Zurich (ZHAW). Il rappelle notamment les réalités sociales et non biologiques qui sont à l’origine des violences envers les femmes: « On ne devient pas délinquant sexuel juste à cause d’un déséquilibre hormonal. Leur développement s’inscrit dans un processus de socialisation à long terme. La personnalité qui se forme dès lors ne peut pas être modifiée uniquement par un traitement médicamenteux ».

Dans cet article, l’intervention d’une personne experte ainsi que la description précise de tous les cas de viols collectifs sont autant d’analyse et de faits permettant d’équilibrer et de situer le débat.

Pourtant, d’autres informations complémentaires auraient pu également apporter d’autres perspectives au débat. On peut nommer et expliciter le victimblaming (2) qu’a subit la victime du viol collectif à Palerme, puis en comparant les réactions entre Catane et Palerme, appréhender les mécanismes de délégitimation des violences et des victimes cités plus-haut. En d’autres termes, il est intéressant de voir, sans minimiser la violence des deux agressions, que celle perpétrée par des auteurs à la nationalité étrangère suscite l’indignation, tandis que l’autre suscite de vives réactions de victimblaming sur les réseaux sociaux.

Pour terminer, il nous semble important de rappeler que la castration chimique et chirurgicale a elle-même une histoire eugéniste et raciste. Rappeler cette histoire permet d’appréhender cet acte à l’aune d’une autre perspective.

POUR ALLER PLUS LOIN

(1) L’origine/la nationalité sicilienne et italienne sont soulignées par nos soins.
(2) Le victimblaming revient à rendre responsable une victime des violences subies en jugeant notamment son comportement, son habillement, son métier et “sa réputation”.

DécadréE aux rendez-vous de la Collective!

DécadréE aux rendez-vous de la Collective!


Faire une recherche par thématiques

La Collective est un futur lieu qui rassemblera, dès 2026, un café, une bibliothèque, une garderie, des logements, un centre culturel, des prestations directes et les bureaux d’associations féminines et féministes de Genève.

Pour en savoir plus sur ce projet, La Collective organise des moments conviviaux sur le temps de midi !

Bonus, décadréE y participe et présentera ses activités le 14 mars.

Plus d’informations et inscriptions

Photographie de Rebecca Bowring pour la Collective
Jeudi 14 mars 2024
12h-13h30
4 Rue de l’École-De-Chimie 1205 Genève

Semaine de l’égalité 2024 en Ville de Genève

Semaine de l’égalité 2024 en Ville de Genève


Faire une recherche par thématiques

Atelier de fact-checking : Enquête sur l’histoire des grandes manifestations pour l’environnement

A l’occasion de la Semaine de l’égalité 2024 organisée par la Ville de Genève, décadréE propose des ateliers dans le cadre du programme scolaire. Destinés aux classes du cycle et du secondaire II, ces ateliers sont organisés par le service Agenda 21-Ville durable et les Bibliothèques municipales.

L’équipe de décadréE a crée des ateliers inédits et spécifiquement élaborés pour la Semaine de l’égalité en Ville de Genève dont l’édition 2024 s’intitule « Genre et climat, même combat! ».  En alliant ses expertises terrain et scientifiques, l’institut accompagne un jeu de rôle immersif où les élèves pourront créer un mini-reportage.

Au travers d’enquêtes immersives, les élèves reviendront sur des manifestations historiques pour l’environnement menée par des femmes. En naviguant à travers les sources proposées et en adoptant un regard critique, les élèves découvriront non seulement l’histoire de ces manifestations, mais apprendront également à adopter un regard critique sur les discours et les médias.

En savoir plus sur les ateliers

Graphisme et llustration: olga-olga.ch

Semaine de l’égalité en Ville de Genève

Qui est le plus impacté par le changement climatique? Quels sont les liens entre le patriarcat et la situation écologique actuelle? Qui porte la charge mentale du soin à la planète? Comment repenser notre rapport au vivant? Comment faire converger les luttes pour l’égalité et celles pour la préservation de l’environnement?

Depuis plus de 10 ans, la Ville de Genève a fait de l’égalité des genres une priorité politique. Elle agit à plusieurs niveaux et développe des projets de lutte contre les discriminations liées au genre en collaboration avec le réseau associatif et institutionnel genevois. Découvrez ses actions sur www.geneve.ch/egalite

Télécharger le dépliant du programme ➞

Graphisme et llustration: olga-olga.ch

Annonce de licenciements à ESH Médias

Annonce de licenciements à ESH Médias


Faire une recherche par thématiques

Suite à l’annonce de licenciements d’au maximum 40 postes par le groupe de presse ESH Médias, décadréE fait part de sa sidération et se joint aux inquiétudes.

Un journalisme de qualité demande du temps et des ressources. Les études sur le traitement médiatique des violences sexistes montrent que le contexte de rédaction des articles influencent la qualité des contenus.

L’Institut est inquiet face à cette crise que traversent les médias romands, qui menace grandement la qualité et la diversité des contenus médiatiques.

Restez au courant de nos actualités:

S'inscrire à la newsletter

Recevez nos outils contenus media:

S'abonner à la boîte-à-outils