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#décryptage : procès pour viol et contraintes du 5 novembre

#décryptage : procès pour viol et contraintes du 5 novembre


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Le 5 novembre se déroulera un procès pour viol, tentatives de viol et contraintes sexuelles à Martigny. 

Nous vous recommandons de prêter attention aux mythes circulant autour des violences sexistes et nous nous permettons ainsi de vous rappeler quelques faits sur les violences sexistes.

1. Les violences sexistes sont présentes dans toutes les sphères de la société. Il n’y a pas de typologie des agresseurs ou des victimes.

2. Les victimes subissent un traumatisme suite aux violences qui peut altérer leur mémoire et la cohérence de leur discours.

3. Le consentement doit être libre et éclairé. Une victime sous l’emprise de l’alcool ou de la drogue ne peut pas consentir.

4. La responsabilité d’éviter les violences ne doit pas tomber sur la victime mais sur l’agresseur.

Nous vous recommandons ainsi de ne pas déconstruire les mythes autour des violences et de participer à informer.

En cela, nous vous invitons à suivre nos recommandations ci-dessous. N’hésitez pas à faire intervenir une personne expert-es des violences sexistes pour les mettre en perspective, à citer des statistiques sur les violences sexuelles en Suisse ou encore à profiter de cet article pour informer sur les ressources d’aides pour les victimes.

Le voyeurisme est une violence, non un geste indélicat

Le voyeurisme est une violence, non un geste indélicat


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Il nous semble important de revenir sur l’article « La traque sans fin des pervers dans les bassins » du 10 octobre.

Dans son travail quotidien, DécadréE lutte pour un meilleur traitement médiatique des violences sexistes. Il est en effet important de lutter contre les idées reçues qui contribuent à perpétuer les violences et à accuser les victimes en lieu et place des auteurs.

Or pour déconstruire ces mythes, il faut tout d’abord les reconnaître. Non, filmer une personne à son insu n’est pas un « geste indélicat », il s’agit d’un acte qui viole le consentement de la victime. La diffusion des vidéos a des répercussions psychologiques et affecte la vie des victimes.

Les violences sexistes sont le fruit d’un système patriarcal, ancré dans les discours. Elles se produisent dans tous les milieux. Elles sont ainsi courantes, mais cette régularité devrait indigner et non pas amener à minimiser. En assimilant les violences aux incivilités, les institutions les minimisent et omettent leur caractère systémique et les rapports de domination qui les sous-tendent.

Les bains d’Yverdon ont le devoir de protéger les cibles en reconnaissant les violences, en sensibilisant et en proposant un accompagnement et non pas en mettant la responsabilité sur les cibles.

Les médias ont également un rôle à jouer dans cette prise de conscience, notamment en employant les bons termes. Ici, l’auteur des violences n’est pas un pervers, malade et isolé, mais un homme construit dans une société, objétisant le corps des femmes et niant leur consentement, qui utilise ses privilèges pour se satisfaire et asseoir sa domination.

Vuille Valérie, directrice de DécadréE

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