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Table-ronde Transidentités & Médias

Table-ronde Transidentités & Médias


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La Jeunesse Socialiste Genevoise organise une table-ronde sur les transidentités dans les médias et a invité décadréE pour le panel !

DécadréE présentera quelques chiffres, éléments et recommandations de sa recherche sur le traitement médiatique des thématiques LGBTIQ+ en Suisse romande.

Le panel se compose également de Léon Salin (activiste et créateur de contenu), ainsi que de Mica Palaz (UNIGE).

La table-ronde sera modérée par Yasmine Berrada, membre de la Jeunesse Socialiste Genevoise.

Un apéro suivra l’événement.

Mercredi 19 juin
Maison des Associations (MIA), Salle Biko, 15 rue des Savoises - Genève 18h30

Journées du matrimoine 2024

Journées du matrimoine 2024


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DécadréE participe aux Journées du Matrimoine de Genève qui ont lieu du 6 au 8 septembre! Venez à notre rencontre autour de deux événements.

Web-série « Dans les yeux d’Émilie »

En avant-première, la diffusion de la websérie « Dans les yeux d’Émilie » créée par les jeunes du Lab de décadréE à partir des archives du magazine féministe genevois l’Émilie, édité entre 1912 et 2009 !

Vendredi 6 septembre
La Collective, Rue Pearl-Grobet-Secrétan 4 - Genève Dès 18h00

Retrouvez-nous directement à La Collective!

La projection sera suivie d’une table ronde sur les réseaux féministes.

Sur inscription : en savoir plus

Jeu Memory revisité par décadréE

Nous proposons de questionner de manière ludique les différences entre le patrimoine et le matrimoine, les réseaux masculins et féminins.

De 14h à 17h, nous serons là pour vous accueillir, jouer et discuter de ces thématiques. Passez quand vous voulez !

Dimanche 8 septembre
Musée d’ethnographie, Boulevard Carl-Vogt 65 - Genève De 14h00 à 17h00 en continu

Des activités proposées avec le soutien du Service Agenda 21-Ville durable  de la Ville de Genève dans le cadre des Journées européennes du patrimoine.

Masculinités dans la presse

Masculinités dans la presse


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Offre de stage

Assistant-e-x de recherche du programme média (50% durant 6 mois)

DécadréE est un institut de recherches et de formations, ainsi qu’un laboratoire d’idées, sur l’égalité dans les médias. En automne 2024, nous proposons un stage dans le cadre de notre programme média ayant pour objectif la sensibilisation et la recherche autour des masculinités dans la presse.

Tâches durant le stage (voir aussi le document joint « Cahier des charges ») :

  • Création d’une revue de la littérature
  • Établissement d’une méthodologie et d’une question de recherche
  • Analyse des articles
  • Création d’une base de donnée selon les critères sélectionnés
  • Rédaction d’un rapport de 15 pages expliquant les principaux constats de l’analyse
  • Participation à la mise en place d’une formation et des recommandations sur ces questions pour les journalistes
  • Participation à la vie de l’association

Profil souhaité :

  • Formation en cours en études genre, sciences sociales ou cursus équivalent
  • Compétences sur les questions d’égalité de genre (et des masculinités)
  • Connaissances du monde des médias (type presse), un plus
  • Avoir eu une introduction aux méthodologies quantitatives (statistiques basiques, graphiques, pour l’analyse et le rapport), un plus

Modalités du stage :

  • Durée de 6 mois, d’octobre 2024 à mars 2025 (environ)
  • Taux de travail : 50% soit 20 heures/semaine
  • Salaire : 750 CHF brut pour un 50%
  • Lieu du stage : Rue de la Coulouvrenière 8, 1204 Genève (les locaux sont partagés avec d’autres associations)
  • 5 semaines de vacances + la fermeture administrative entre Noël et Nouvel An
  • Horaires de travail flexibles, en accord avec la responsable du stage

Selon la loi en vigueur dans le Canton de Genève, la personne engagée comme stagiaire doit remplir une de ces trois conditions et une convention tripartite sera signée :

  1. Effectuer le stage dans le cadre d’une formation académique certifiante (le stage est nécessaire à l’obtention du diplôme et validé par des crédits ECTS)
  2. Effectuer le stage dans le cadre d’une formation professionnelle
  3. Effectuer le stage dans le cadre d’une insertion socioprofessionnelle

Étant une association avec peu de moyens, merci de postuler uniquement si vous correspondez à une de ces trois catégories.

Délai de postulation :

  • Merci de nous envoyer CV (photo non nécessaire) + lettre de motivation jusqu’au dimanche 16 juin 2024  à info@decadree.com avec pour objet « Candidature stage masculinités »
  • Nous vous ferons un retour la semaine du 24 juin et les éventuels entretiens auront lieu dès le 2 juillet.

En cas de questions, n’hésitez pas à nous contacter à info@decadree.com

Avec la volonté d’effectuer un recrutement respectueux, nous ne demandons pas de copies de diplômes ou de certificats de travail/bénévolat et nous invitons les personnes qui postulent à le faire avec leur prénom d’usage.

Comment parler d’une personne non-binaire ? Le cas de Nemo

Comment parler d’une personne non-binaire ? Le cas de Nemo


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Décryptage

Depuis la finale de l’Eurovision samedi dernier, des dizaines d’articles sont parus et ont parlé de Nemo, l’artiste qui a représenté la Suisse et lui a offert la victoire avec la chanson “The Code”. Plusieurs articles entourant sa participation et les demi-finales avaient déjà été publiés avant.

Comment parler d’une personne non-binaire ? Le cas de Nemo

Nemo est une personne non-binaire qui a fait son coming out publiquement en novembre 2023. La plupart des articles souligne la non-binarité de Nemo, ce qui permet une visibilité et une représentation pour les personnes non-binaires. Les médias mettent ainsi en avant la diversité de la société. Néanmoins, il convient de ne pas simplement nommer son identité non-binaire, mais également de la respecter dans l’écrit.

En effet, durant son coming out Nemo a précisé utiliser les pronoms anglais they/them mais que la simple utilisation de son prénom, sans pronom, lui convenait également. Pourtant, bon nombres d’articles de presse n’utilisent pas le pronom “iel” (actuellement l’équivalent français de they) ni son prénom, mais le pronom “il”, ce qui revient à mégenrer Nemo (utiliser un genre qui n’est pas celui de la personne, ce qui ne respecte pas son identité est violent).

  • Nous relevons par exemple ce paragraphe publié dans une news ATS du 12 mai 2024 :“Le jeune artiste, genré « iel », vit entre Bienne et Berlin. « Je me sens très bien dans les deux villes et j’aime y vivre. […]« , a-t-il dit dans une interview parue dans le journal Coopération.”. Les journalistes ont précisé que Nemo utilisait le pronom “iel” mais ont pourtant écrit “a-t-il dit”. De plus, quelques lignes plus bas, il est question du “jeune homme”, formulation qui nie complétement son identité. D’autres news ATS reprenaient néanmoins le pronom “iel”.
  • Un article du journal Le Temps publié le 9 mai décrypte la chanson “The Code” et les questions de non-binarités, pourtant l’article genre Nemo à chaque fois au masculin (musicien, chanteur, il).
  • Enfin, durant l’émission, sur la RTS, Jean-Marc Richard a dit que “Nemo est un ‘iel’ exceptionnel”. “Iel” est un pronom, pas un nom et est donc à utiliser comme tel. On ne dirait pas “Jean-Marc Richard est un il exceptionnel”, nous dirons “Jean-Marc Richard est un être exceptionnel ou une personne exceptionnelle”.

Ainsi, nous voyons que les journalistes font face à certaines difficultés dans le cadre du traitement médiatique des personnes non-binaires. Ce qui a été également relevé par le magazine 360. Un manque de cohérence existe donc au sein même des articles  et à l’intérieur des rédactions, ce qui dénote un manque de sensibilisation et de directives claires à l’interne. Pourtant, le cas d’une personne non-binaire médiatisée n’est pas nouveau, l’artiste Sam Smith avait par exemple fait son coming out non-binaire en 2019.

Ainsi, comment faire en tant que journaliste pour respecter l’identité de la personne ?

Voici quelques stratégies pour un traitement médiatique respectueux des personnes non-binaires.

Tout d’abord, il faut connaître le pronom que la personne utilise. Si ce n’est pas possible de le demander car vous ne l’interviewez pas, il est possible de trouver cette information par exemple sur le site de l’artiste, dans la bio Instagram, dans la biographie dans les documents officiels, ou parfois sur wikipédia, pour les célébrités, ou encore dans d’autres articles de presse (mais attention à ne pas reproduire l’erreur de collègues).

Il convient ensuite d’utiliser ce pronom. Si votre ligne rédactionnelle n’accepte pas le pronom “iel” (bien qu’il soit défini dans Le Robert depuis l’automne 2021), vous devez utiliser des stratégies rédactionnelles pour ne pas mégenrer la personne concernée : utiliser son prénom, ou trouver d’autres tournures de phrases.
  • Dans un article du Matin Dimanche du 5 mai, il est dit que Nemo utilise le pronom “iel” mais que le journaliste va plutôt utiliser son prénom dans l’article, donc il y aura des répétitions. Si la plupart des accords au masculin le mégenre, le début de l’article montre une première sensibilisation.

Effectivement, le français étant une langue très genrée, au delà du pronom, il y a les mots et les accords auxquels il faut faire attention. A nouveau, bien que binaire, la langue française reste riche et il existe bon nombre de synonymes épicènes qui permettent de ne pas mégenrer la personne.

  • Le chapô d’un des articles de la Tribune de Genève du 7 mai montre par exemple qu’il est possible de donner les informations de base (titre, sujet, etc.) sans mégenrage : “Nemo représentera la Suisse à l’Eurovision 2024 avec «The Code». Retour sur la genèse de ce morceau qui raconte le voyage personnel de l’artiste non binaire.”.
  • C’est également le cas dans ce paragraphe d’un article du 24 Heures du 12 mai : “C’est auréolé de rose et des étoiles européennes que le pays a versé tard samedi, après une soirée incroyable marquée par la victoire de Nemo à l’Eurovision Song Contest. L’artiste originaire de Bienne – cumulant les «twelve points» à l’heure des résultats puis l’adhésion du public – a offert à notre pays sa troisième victoire, après Lys Assia en 1956 et Céline Dion en 1988. Nemo a surtout ouvert une brèche dans ce concours qui constitue le troisième événement télévisuel au monde en termes d’audience.”.
  • Ou encore cet article du 10 mai sur le site lematin.ch qui ne mégenre pas Nemo. Ce que ces derniers exemples montrent, c’est qu’il est possible de jouer avec la langue pour respecter l’identité de genre de Nemo, même si la ligne rédactionnelle de votre média est limitante.
Ainsi, il convient de favoriser les termes tels que l’artiste ou l’interprète plutôt que le chanteur, ou encore “originaire de Bienne” plutôt que “le Biennois”, le participe présent “Représentant la Suisse, ...” plutôt que “le représentant”, etc. Certains adjectifs tels que enthousiaste, dynamique, etc. ou certaines reformulations (“avec beaucoup d’émotions” à la place de “ému”) peuvent être utiles dans ce cas.

DécadréE travaille sur le traitement médiatique des thématiques LGBTIQ+ depuis fin 2020 et fait une veille de 19 médias romands. Nous avons pris des exemples parlant, sans volonté de pointer une rédaction (ou des journalistes) plus qu’une autre. Nous souhaitons montrer le manque de sensibilisation qui existe sur ces questions et proposer des outils concrets pour aider les journalistes pour un traitement plus respectueux des identités non-binaires. Nous proposons ainsi un lexique et un livret de recommandations sur les questions LGBTIQ+.

Télécharger le lexique ➞

Télécharger le livret de recommandations ➞

Le travail de veille médiatique des thématiques LGBTIQ+ de décadréE est soutenu par le Canton du Valais, le LGBTI Youth Fund, la fondation oak, Tides foundation.

Un nouveau quiz pour affiner son regard !

Un nouveau quiz pour affiner son regard !


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Testez notre nouveau quiz !

Pour affiner votre regard, nous vous proposons un quiz avec des extraits de presse romande. Essayez de découvrir si un biais s’y trouve !

DécadréE et la Fédération genevoise des associations LGBT ont développé ce quiz pour sensibiliser au traitement médiatique des thématiques LGBTIQ+.

A destination des journalistes, ce projet a pour but de faire développer des réflexes pour un traitement médiatique plus respectueux.

Pour y accéder : https://decadree.com/quiz/quiz-traitement-mediatique-des-thematiques-lgbtiq/

 

Cet outil a été développé avec le soutien de la fondation OAK, du LGBTI Youth Fund et de la Ville de Genève. Nous remercions également les journalistes et les membres de nos associations qui l’ont testé.

DécadréE et Sarigai : une rencontre autour des médias

DécadréE et Sarigai : une rencontre autour des médias


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Le 24 novembre, de 18h à 20h, décadréE propose une soirée avec le groupe jeunes de Sarigai (Fribourg) autour du thème des médias !

Avec la Fédération genevoise des associations LGBT, nous proposons un atelier interactif intitulé : « Viens créer ton média idéal sur les thématiques LGBTIQ+ ».

Discussions enrichissantes et bienveillance sont à l’ordre du jour.

Pour en savoir plus sur Sarigai et les activités pensées pour le groupe jeunes rendez-vous sur leur site ou sur leur Insta !

Une table ronde sur les représentations LGBTIQ+ dans les médias pour le Coming Out Day !

Une table ronde sur les représentations LGBTIQ+ dans les médias pour le Coming Out Day !


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Le 11 octobre prochain, pour le Coming Out Day, décadréE et la Fédération genevoise des associations LGBT s’allient à Alpagai pour vous proposer une table-ronde sur les représentations LGBTIQ+ dans les médias.

Depuis 2020, décadréE travaille sur le traitement médiatique des thématiques LGBTIQ+ pour sensibiliser les journalistes. Durant la table-ronde, nous présenterons les recherches menées par décadréE dont les besoins des jeunes LGBTIQ+ face aux médias !

Rendez-vous à 19h30 dans les locaux d’Alpagai : avenue Ritz 33, Sion, en bas des escaliers.

Table-ronde avec :
Sabrina Roh, journaliste au Nouvelliste
Cindy Giroud, porte-parole de la Pride Valais/Wallis et ancienne co-présidente d’Alpagai
Noémie Schorer, responsable de projet chez décadréE

Animation : Gaé Colussi, membre de la co-présidence d’Alpagai et responsable Suisse romande chez Pink Cross

Apéritif offert !

Pour en savoir plus sur les activités d’Alpagai : http://www.alpagai.ch/evenement/table-ronde-medias-et-thematiques-lgbtiq

Mercredi 11 octobre
Alpagai - Sion

Communiqué de presse – Résultats de la recherche sur le traitement médiatique des thématiques LGBTIQ+

Communiqué de presse – Résultats de la recherche sur le traitement médiatique des thématiques LGBTIQ+


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Communiqué de presse, Genève le 6 juin 2023

Une nouvelle recherche de décadréE, rendue publique le 6 juin 2023, établit un état des lieux sur le traitement médiatique des questions LGBTIQ+ en Suisse romande. Avec une moyenne en notation scolaire de 3 sur 6, les stéréotypes persistent.

Les résultats de l’étude de décadréE portent sur l’analyse de 2’940 sujets médiatiques (majoritairement des articles de presse) provenant de 19 rédactions romandes, entre juillet 2021 et novembre 2022.

Environ un article tous les deux jours, soit 8% des sujets, donne une définition inadéquate des thématiques LGBTIQ+, ce qui perpétue certains stéréotypes.

De plus, la parole des personnes LGBTIQ+ est absente de 70,3% des sujets médiatiques. Une absence qui n’est pas compensée par un avis expert, car 76,3% n’en contiennent pas non plus. « Ces données sont importantes car ces absences participent à biaiser les représentations des personnes LGBTIQ+ dans les médias, tout en les invisibilisant, analyse Noémie Schorer, responsable de projet chez décadréE. Ces absences vont également à l’encontre des recommandations. »

L’étude révèle également que la moyenne est différente en fonction des réalités sous-jacentes à l’acronyme LGBTIQ+. Par exemple, les sujets médiatiques sur les orientations sexuelles et/ou affectives ont une meilleure moyenne que ceux sur les identités de genre.

Ainsi, en collaboration avec la Fédération genevoise des associations LGBT, décadréE va continuer son travail de dialogue et de co-construction avec les médias sur les thématiques LGBTIQ+ commencé en 2021. « Nous avons des retours positifs sur les outils mis en place, de la part d’associations LGBTIQ+ et de journalistes, pour continuer à travailler ensemble sur ces questions, conclut Noémie Schorer, responsable de projet chez décadréE. Il y a en effet une responsabilité des médias face à ces représentations qui influencent l’opinion publique. »

 

Liens :

Pour télécharger le rapport et la synthèse

Pour consulter les recommandations

 

Contact :

Noémie Schorer, responsable de projet chez décadréE, noemie.schorer@decadree.com

Jeunes & représentations LGBTIQ+ dans les médias : résultats

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Que pensent les jeunes LGBTIQ+ du traitement médiatique des questions LGBTIQ+ en Suisse romande ?

Du 17 mai au 31 décembre 2022, nous avons questionné les jeunes LGBTIQ+ de Suisse romande (et leurs ami-e-x-s) pour leur demande leur avis sur le traitement médiatique des questions LGBTIQ+.

En vue du 17 mai 2023, nous vous invitons à découvrir leurs réflexions et leurs besoins dans les résultats de notre sondage ci-dessous. Encore un énorme merci à elleux pour leur participation !

Comment avons-nous récolté les résultats du sondage ?

  • Publics cibles visés : jeunes qui s’identifient comme LGBTIQ+, ou qui s’intéressent à ces thématiques
    jusqu’à 25 ans, en Suisse romande (canton de Berne compris)
  • Échantillon : 97 réponses obtenues
  • Réponses à des questions en ligne
  • Diffusion sur les réseaux sociaux et par mail, du 17 mai 2022 à décembre 2022 via les groupes jeunes
    des associations LGBTIQ+ de Suisse romande ou via les associations LGBTIQ+ de Suisse romande
  • 20 questions, tant qualitatives que quantitatives

Ce sont 97 jeunes LGBTIQ+ et leurs ami-e-x-s de toute la Suisse romande qui ont répondu à nos questions.

Comment s’informent les jeunes ?

Les réponses nous indiquent qu’iels ne s’informent pas qu’à travers des médias dits « traditionnels », mais qu’iels entendent « médias » au sens large du terme (Youtube, comptes instagram, sites internets associatifs et militants, podcast, etc.). Par ailleurs, 70 participant-e-x-s nous ont indiqué lire ou regarder des médias spécifiquement LGBTIQ+ (par exemple 360.ch, Komitid, Paint, Revue Well, Well, Well), contre 27 qui ne le font pas.

L’importance des médias sur ces questions…

Les jeunes trouvent en majorité qu’il est important que les médias traitent des thématiques LGBTIQ+ :

  • 72 disent que c’est très important
  • 24 disent que c’est assez important ou important
  • 2 estiment que c’est peu important
  • 1 n’estime pas important du tout

… mais une marge d’amélioration est nécessaire

Iels estiment que les médias ont une marge d’amélioration quant à la manière dont ils traitent de ces questions, et proposent des pistes de solution.

A la question, « Les médias traitent-ils correctement des questions LGBTIQ+ ? »
46 disent que pas tout à fait
32 disent plus ou moins
16 disent pas du tout
3 disent oui

Parmi les points à améliorer, les jeunes formulent des pistes de solutions :

  • Un langage plus approprié et correct, correspondant aux réalités
  • Une visibilité plus grande
  • Davantage laisser la parole aux personnes concernées
  • Voir ou lire des histoires de la « vraie vie », qui « finissent bien », pas qu’en lien avec les discriminations ou les violences, comme « tomber amoureux, avoir des enfants »
  • Plus de diversité dans les histoires racontées
  • En particulier sur les questions trans* et non-binaires : éviter le mégenrage et l’utilisation du « deadname », des sujets moins axés autour d’un débat d’opinions type « pour ou contre », lire ou voir des histoires de parcours de vie positifs
  • Davantage visibiliser les personnes plus vulnérables au sein de la communauté LGBTIQ+ : personnes non-binaires, personnes réfugiées, etc.

Les médias, une aide pour les jeunes LGBTIQ+ ?

Les résultats montrent également que les reportages, articles et histoires dans les médias sur les questions LGBTIQ+ sont importants pour les jeunes LGBTIQ. Même si les sujets médiatiques leur parlent, ils ne semblent pas décisifs dans leur questionnement ou coming out, mais restent importants. En effet, pour 61 des jeunes, les médias ont aidé face à ces questions. L’importance de l’exemplarité du traitement médiatique est donc ici à souligner, de même que le besoin d’identification.

Réponses à la question : « Est-ce que les reportages ou les histoires présentés par les médias sur les personnes LGBTIQ+ te parlent ? »

  • 36 disent un peu
  • 31 disent pas mal
  • 20 disent beaucoup
  • 5 disent totalement
  • 5 disent pas du tout

Réponses à la question « Est-ce que les reportages ou histoires te permettent de t’y identifier ? »

  • 35 disent un peu
  • 29 disent pas mal
  • 14 disent beaucoup
  • 7 disent complètement
  • 8 disent pas du tout
  • 4 disent que la question ne s’applique pas (jeune non-LGBTIQ+ directement)

Réponses à la question « Est-ce que les médias au sens large t’ont aidé-e-x dans ton questionnement ou ton coming-out ? »

  • 37 disent un peu
  • 24 disent totalement
  • 29 disent pas du tout
  • 7 disent que la question ne s’applique pas

 

Quel est le profil des jeunes qui ont répondu au sondage ?

Âge

Identification liée à l’identité de genre

Identification liée à l’orientation sexuelle et/ou affective

Ce sondage a été fait dans le cadre du programme média de décadréE et plus spécifiquement pour son projet de sensibilisation des journalistes au traitement médiatique des thématiques LGBTIQ+, en collaboration avec la Fédération genevoise des associations LGBT.

Culture du viol, quel rôle des médias?

Culture du viol, quel rôle des médias?


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Exposition

Violences des mythes à la réalité

Table ronde

23 novembre, 19h00 Espace Création, rue de la Dixence 10, Sion (Pass covid requis)

En présence du Conseiller d’Etat Mathias Reynard. 

5 ans après #metoo les chiffres des violences sexistes ne cessent d’augmenter en Suisse. Fort de ce constat, l’Institut DécadréE sort à l’occasion du 25 novembre 2021 un rapport révélant la permanence de la culture du viol dans les représentations collectives. Alors que d’un côté, la mobilisation continue, dans les médias les termes « drame passionnel » et « dérapage » côtoient le terme « féminicide ». Quelle est la responsabilité des médias? Doivent-ils jouer un rôle de sensibilisation? Comment une fois pour toute déconstruire ces discours?

Cette discussion nous permettra d’explorer cette thématique jusqu’alors très peu débattue.

Exposition

15 nov. au 5 dec. , Librairie La Liseuse, Rue des Vergers 14, Sion

Découvrez l’exposition, « Violences des mythes à la réalité » autour de la BD le Seuil de Fanny Vella.

Vernissage : Mercredi 17 novembre à 18h30 en présence de DécadréE et du Collectif Femmes* Valais.  (certificat covid requis) 

Des témoignages récoltés par l’association Cœur de Guerrières seront partagés

La Bande Dessiné « le Seuil », de Fanny Vella aux éditions Bid Pepper

Empêtrée dans une relation toxique avec son conjoint, Camille se renferme sur elle-même. Elle est pourtant très entourée mais la pression exercée par son bourreau la paralyse. Peu à peu son entourage s’inquiète et lui tend la main pour la soustraire à ses chaînes invisibles.

Mais on ne retiendra pas que c’est une histoire de violences conjugale et de manipulation émotionnelle, on ne se focalisera pas non plus sur l’histoire d’amour avec Sam qui se dessine peu à peu sur fond de secrets et de malentendus. Le plus important dans cette histoire ce sont les mains tendues ; celles qui sont évidentes, et les plus discrètes, qui, sans bruit, aide l’égo à se relever. C’est donc une histoire de mains tendues (dans tous les sens du terme), et de seuil : celui de la tolérance, mais aussi celui à franchir pour trouver la sortie.

Découvre les vidéos accompagnant l’exposition

Ces structures soutiennent notre projet 

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